A17 – Le légalisme

Article de Raquinard Josue. http://josueraquinard.com/

Le légalisme est le souci de respecter scrupuleusement la lettre de la loi et les formes qu’elle prescrit, sans que le coeur et la conscience soient réellement engagés devant Dieu. Spirituellement, il conduit à observer certains commandements de la parole de Dieu, en les séparant de leur portée morale ; on néglige ainsi le jugement, la miséricorde et la fidélité (Matthieu 23:23).

Les deux aspects du légalisme

1. Le légalisme substitue les oeuvres de l’homme au don de la grâce et de la foi, seul moyen de salut que Dieu donne (Galates 2:16 ; Éphésiens 2: 8-9). Or, le salut de l’âme ne peut pas s’acquérir par l’obéissance à des commandements, même donnés par Dieu à l’origine (dans la loi de Moïse par exemple) ; c’est un don gratuit de Dieu. Les oeuvres prouvent la foi, mais ne la donnent pas.

2. Dans la vie chrétienne, le légalisme remplace la piété et la communion avec Christ par des règles destinées à soulager la conscience. La vraie liberté chrétienne est perdue.

Les causes du légalisme

1. Causes personnelles : Le chrétien légaliste désire mériter la faveur de Dieu, plutôt que de jouir de sa grâce qui nous tient dans l’humilité. La peur du jugement des autres (Galates. 2:11-14) et le désir de dominer conduisent aussi au légalisme. Une conscience coupable se soumet à des ordonnances légales pour se justifier à ses propres yeux et devant les autres.

2. Causes collectives : En face du sommeil spirituel, d’un enseignement défectueux de la parole de Dieu ou du désordre, la tendance légaliste sera de créer des ordonnances, plutôt que de prêcher Christ et la grâce (Éphésiens 5:14 ; 1 Corinthiens 2:2).

La propagation du légalisme.

L’épître aux Galates indique trois moyens par lesquels le légalisme peut se propager parmi les chrétiens :

1. La prédication d’erreurs doctrinales : par exemple, en ajoutant à l’oeuvre de Christ pour obtenir le salut (Galates 1:6-10).

2. L’oppression des consciences : on en vient à « épier la liberté que nous avons dans le Christ Jésus » (Galates 2:1-7).

3. L’hypocrisie : appelée par le Seigneur le levain des Pharisiens (Luc 12:1), qui impose aux autres des choses qu’on ne respecte pas soi-même : on maintient ainsi les âmes dans l’esclavage (Galates 5:1).

Les conséquences du légalisme

1. Sur le plan personnel : La jouissance de la liberté chrétienne est perdue ; la joie en Christ fait place au doute et à la tristesse. La fausse humilité du légalisme risque de conduire à l’esprit de supériorité et de jugement des autres.

2. Sur le plan collectif : Le légalisme engendre des querelles et la jalousie, et favorise l’esprit de parti (Galates 5:15 ; Jacques. 4:11).

Comment résister au légalisme ?

Le piège qui guette chacun est de résister à la chair par la chair, et de tomber dans le laxisme, pour échapper au légalisme. Pour trouver et garder l’équilibre entre ces deux dangers, la Parole nous donne les enseignements nécessaires à la fois pour notre conduite personnelle et pour notre vie collective.

1. Pour la vie personnelle : Le jugement de soi-même dans la présence de Dieu (Psaumes. 139:23-24), nous gardera dans l’humilité et dans la droiture.

2. Pour la vie collective : Dans les temps de déclin, le remède est de prêcher la grâce du commencement. Alors que toute forme d’autorité est aujourd’hui contestée dans le monde, la tendance parmi les chrétiens pourrait être de tout remettre en cause. La Bible nous invite à distinguer entre la « tradition » des hommes qui annule en pratique la parole de Dieu (Marc 7:13), et la « coutume » dans la vie des assemblées de Dieu (1 Corinthiens. 11:16). La première est à rejeter, tandis que le respect de la seconde est une preuve de soumission au Seigneur.

Si l’homme (fût-il chrétien) réunit les idées de devoir et de péché, sans saisir la portée du pardon divin, il demeure dans l’esclavage. On ajoute alors des règles humaines pour soulager la conscience. On établit des formes pour créer la piété, là où manquent la communion avec Dieu et la jouissance de sa grâce. C’est à cela que le christianisme risque d’être réduit.

D’un autre côté, l’absence de règle (Galates 6:16), et la remise en cause de tout principe moral sont aussi destructrices de la liberté chrétienne.

Le chemin droit entre ces deux dangers est celui de la justice et de la droiture (Proverbes 4:18), dans la jouissance de l’amour de Dieu (Romains. 6:22 ; 8:35), et dans l’humble soumission à sa volonté. Car nous avons été « élus selon la pré-connaissance de Dieu le Père pour l’obéissance de Jésus Christ » (1 Pierre 1:2).

Le légalisme est le défaut qui affecte les chrétiens qui attachent plus d’importance aux apparences extérieures qu’aux réelles transformations du cœur. Une grande partie de l’Église de notre temps est d’ailleurs durement touchée par ce cancer qui ne cesse de faire des victimes. En réaction au légalisme, d’autres abandonnent toute conviction et adoptent un comportement plus libéral. Existe-t-il un équilibre entre ces deux extrêmes?

Non!

En effet, pour qu’un équilibre entre ces deux positions se produise, il faudrait que les légalistes le soient un peu moins et que les libéraux deviennent un peu plus convaincus. Hélas, la solution n’est pas d’être un peu moins légaliste ou libéral, mais de mieux comprendre le cœur de Dieu pour l’homme. Être plus ou moins légaliste n’arrange rien puisque le cancer demeure quand même présent. C’est comme être plus ou moins cancéreux, ça n’a rien de réconfortant. La Parole de Dieu nous rapporte un événement mettant en scène Jésus et un aveugle de naissance. Ce qui choque dans cette histoire, c’est l’attitude des Pharisiens qui condamnèrent Jésus et l’aveugle guéri simplement parce que le miracle avait eu lieu le jour du Sabbat. Lisons une partie de cette histoire.

Jean 9:13-17:

« On amena alors aux Pharisiens l’homme qui avait été aveugle. Or, Jésus avait fait de la boue et lui avait guéri les yeux un jour de Sabbat. C’est pourquoi les Pharisiens, eux aussi, demandèrent à l’homme ce qui s’était passé pour qu’il voie maintenant. Il leur dit : Il m’a mis un peu de boue sur les yeux, je me suis lavé la figure et maintenant je vois. Quelques Pharisiens disaient: Celui qui a fait cela ne peut pas venir de Dieu, car il n’obéit pas à la loi du Sabbat. Mais d’autres répliquaient: Comment un pécheur pourrait-il faire de tels signes miraculeux? Et ils étaient divisés entre eux. Les Pharisiens demandèrent encore à l’aveugle guéri: Et toi, que dis-tu de celui qui a guéri tes yeux? C’est un prophète, répondit-il. »

Le Sabbat ?

Pour ceux qui ne le sauraient pas, en Israël, le jour du Sabbat correspond au samedi. Plus précisément du vendredi soir au coucher du soleil pour se terminer le samedi au coucher du soleil. Durant cette période, nul n’a le droit de travailler ou de forcer, telle est la règle du Sabbat. Tout au plus, on peut marcher un peu, mais encore là, jamais plus que ce que la règle sabbatique permet. L’Ancien Testament mentionne plusieurs raisons qui justifient l’existence de cette loi. C’est principalement afin de permettre à l’homme de se reposer et de prendre le temps de connaître son Dieu. Bien qu’elle comporte des éléments strictement religieux, cette loi était aussi un moyen de protéger les ouvriers contre des patrons intraitables et exploiteurs.

Un miracle le jour du Sabbat ?

Et lorsque Jésus guérit un aveugle le jour du Sabbat, il est, selon les Pharisiens, un homme qui transgresse cette règle. Les Pharisiens n’avaient aucun souci pour celui qui souffre; ce qui importait pour eux, c’était que la loi soit respectée. Voilà ce qu’est exactement le légalisme dans toute sa laideur. Agir ainsi démontre une méconnaissance de la loi. La loi avait pour but de retenir le mal, pas d’empêcher le bien.

Un message tordu

Jésus est venu sur terre pour sauver l’homme par son sacrifice à la croix de Golgotha. De plus, il a fait montre d’une grande générosité et surtout, d’une compassion sans borne pour les gens dans la souffrance. Mais il semble que, dans l’histoire de l’Église, ce message ait été légalisé au point même où on a tué des gens en Son nom. Il n’y a rien de plus nuisible dans l’Église que des légalistes; si vous en connaissez, éloignez-vous d’eux avant qu’ils ne vous causent du tort.

L’un des grands défis que tout chrétien sérieux rencontrera dans sa marche avec Dieu est celui d’arriver à bien se positionner dans son rapport avec la Parole de Dieu et l’amour de Dieu. Un jour ou l’autre, il lui arrivera de ne pas savoir exactement comment réagir devant une situation délicate où son jugement pourrait avoir des conséquences périlleuses pour les gens concernés. Que fera-t-il?

Confusion :

Nous vivons dans une génération qui aime redéfinir les fondements sur lesquels elle s’appuie. Ainsi, la signification de l’amour n’a plus tout à fait la même saveur que celle qui provient de la Parole de Dieu. Selon Dieu, l’amour est avant tout un acte aux conséquences sacrificielles alors que notre monde le considère plutôt comme un jeu de consommation mutuelle. Aimer, ce n’est plus donner sa vie pour l’autre, c’est consommer l’autre pour assouvir ses propres appétits. Voilà pourquoi tant de chrétiens sont actuellement très confus quant à la définition qu’ils ont de l’amour. Pour certains, l’application littérale de la Parole de Dieu manifeste un manque d’amour flagrant. Et pour les autres, aimer les gens d’une manière un peu plus inconditionnelle leur semble un compromis douteux avec la Parole de Dieu.

La Parole de Dieu ou l’amour ?

Dans bien des cas où notre jugement est requis, nous nous retrouvons dans un dilemme éthique où nous croyons avoir à choisir entre l’application de la Parole de Dieu et l’amour. En fait, nous opposons ces deux notions, pourtant autant bibliques l’une que l’autre. Tout cela parce que nous ne savons plus ce qu’est l’amour selon Dieu. Voici une définition venant de Jésus: «Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.» Jean 13:34. En lisant attentivement ce verset, on réalise que Jésus nous donne la recette à suivre: «…comme je vous ai aimés…». Donc, pour découvrir ce qu’est l’amour, il nous suffit seulement d’observer Jésus aimer les gens et ce, en lisant les quatre Évangiles. Nous ne devons pas aimer selon notre manière adamique, mais selon le modèle de Jésus. Et croyez-moi, on ne parle pas ici de la même chose.

Une simple question de symbiose :

En Jésus, l’amour et la Parole de Dieu sont unis dans une symbiose parfaite. Jamais Jésus ne fera de compromis avec Sa Parole, mais toujours il aimera les gens avec générosité. Et Son amour est encore plus manifeste envers les pécheurs qu’il est envers les religieux de Son temps. Curieusement, ce ne sont pas ceux qui semblaient mériter davantage son approbation qui ont été l’objet de Son amour, mais ceux qui ne la méritaient pas.

Les légalistes :

Les pharisiens faisaient parti de l’élite spirituelle et sociale de l’époque. Leur principal cheval de bataille était l’application stricte de la doctrine biblique telle que reconnu par le rabbinat du temps. Ils se tenaient éloignés du mal et des gens de mauvaises vies, ils payaient scrupuleusement leur dîme et sondaient les écritures avec minutie. Or, l’Évangile de Jean nous rapporte ce que Jésus pensait d’eux: «Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.» Jean 8:44a. Il n’est pas certain que nous aurions été du même avis que Jésus si nous avions vécu à son époque. Je dis cela parce que les pharisiens étaient ce genre de personne à qui on ne trouvait rien à reprocher. Ils étaient les hommes les plus en règle avec Dieu, du moins à la vue. Mais dans les faits, nous dit Jésus, ils étaient fils du diable.

Pourquoi?

Parce qu’ils portaient des fruits dignes du diable. Leur approche de l’étude de la Parole de Dieu ne produisait pas le fruit recherché par le Seigneur, c’est à dire: aimer les gens. Au contraire, ils méprisaient ouvertement tous ceux qui ne leur ressemblaient pas. Or, le fruit de l’Esprit est: «l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance». Si la Parole de Dieu ne produit pas ses fruits dans nos vies, il se peut que nous soyons légalistes, c’est à dire trop attachés à la doctrine et trop peu concernés par les gens.

Conclusion :

Par soucis d’équilibre, souvenons-nous seulement que la doctrine biblique sans l’amour conduit à des excès de légalismes peu féconds, alors que, l’amour sans la doctrine biblique conduit à une attitude sentimentale tout aussi peu féconde sur le plan spirituel. L’idéal est de bien mélanger ces deux notions.

Jean 13:34-35

«Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»

Raquinard Josue.

12 Responses to A17 – Le légalisme

  1. Claire78 dit :

    C’est tout a fait vrai,
    Des gens comme ça on en rencontre et ça fait mal… Ils donnent une image d’un Dieu justicier, qui punit, et du coup on a peur et on fui…. dommage effectivement.
    Bisous ma Chère Flo, sois bénie.

  2. Flo dit :

    Chère soeur Claire,
    C’est pour cela que la lecture de 1 Corinthiens 13 est à méditer profondément :
    (Version Ostervald)
    1 Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit.
    2 Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes; si je n’ai point la charité, je ne suis rien.
    3 Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien.
    4 La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil;
    5 Elle n’est point malhonnête; elle ne cherche point son intérêt; elle ne s’aigrit point; elle ne pense point à mal;
    6 Elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
    7 Elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout.
    8 La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie;
    9 Car nous ne connaissons qu’imparfaitement, et nous ne prophétisons qu’imparfaitement;
    10 Mais quand ce qui est parfait viendra, alors ce qui est imparfait sera aboli.
    11 Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je jugeais comme un enfant, je pensais comme un enfant; mais lorsque je suis devenu homme, j’ai abandonné ce qui était de l’enfant.
    12 Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.
    13 Maintenant donc, ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande d’elles est la charité.

    Que le Saint-Esprit de Dieu révèle la vérité à tous les coeurs qui n’ont pas appris à aimer charitablement dès l’enfance car il n’est jamais trop tard pour commencer, aujourd’hui est le bon jour !
    Soyez tous bénis, Flo.

  3. Marie-Noëlle dit :

    J’ai lu l’article de Josué.
    Je déteste toute forme de légalisme, appliqué à soi-même (souvent plus par crainte des hommes que par respect de Dieu) ou appliqué aux autres (par esprit de contrôle et manque de respect de l’oeuvre de Dieu dans chaque vie). Et le psaume 94 en parle bien : « ont-ils partie liée avec toi, les magistrats de malheur qui façonnent l’oppression à l’aide du code ? » Cependant je trouve cet article vague, à tendance humaniste, et glissant vers la fausse doctrine. On ne peut pas attendre des pharisiens un fruit de l’Esprit. Jésus ne leur reprochait pas cela mais plutôt de n’avoir pas connu Dieu malgré tout le temps passé à lire Sa Parole.
    Dieu n’a pas donné sa Parole pour qu’on aime les gens, mais pour qu’on le connaisse. Bien entendu, l’amour pour le prochain doit en découler naturellement.
    Pourquoi un souci d’équilibre ? J’avoue que je suis quelque peu allergique à ce mot qui est souvent prétexte à la lâcheté et au compromis, c’est le mot « magique » de ceux qui se réservent un petit attachement « raisonnable » aux choses du monde, qui manquent de foi aussi, qui ont la crainte de l’homme et qui ménagent la chair, prenant ainsi le risque de laisser les âmes courir à leur perte. Chacun tolère le péché des autres, c’est un échange de bons procédés en quelque sorte, et tous sont en fait « ligués contre l’Eternel et contre son Oint (Jésus) », c’est du syndicalisme religieux ! l’équilibre est un mot qui est souvent dans la bouche des incrédules pieux.
    Pourquoi chercher à « mélanger » l’amour et la doctrine ? La sainte doctrine est fondée sur l’amour (Agapé) et la sainteté de Dieu ! Ce que Dieu veut c’est que nous nous attachions à Lui, et que nous devenions saints comme Lui est saint. Notre recherche ne doit pas être celle de l’équilibre mais plutôt la volonté parfaite de Dieu.
    Tout cela Jésus l’a accompli sur la croix, afin que nous le désirions, que nous y croyons et que nous le vivions, par sa vie qui coule en nous, si toutefois nous l’aimons et si nous sommes vraiment ses disciples. C’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi, mais ne faisons pas l’impasse sur la repentance (si on ne l’a pas, réclamons-la !) ni sur la sanctification, qui ne doit pas rester pour nous un concept. Le message de la croix est généralement mal et incomplètement prêché. Jésus a tout accompli, non seulement le salut, mais la guérison, la délivrance et la sanctification, et toutes ces choses sont désirables, et accessibles de manière concrête par la foi. Cependant, je suis tranquille pour tous ceux qui sont vraiment les brebis du Seigneur. Ceux-là entendront sa voix et le suivront. Ceux qui annoncent tout l’évangile, qui ont été convaincus par le Saint-Esprit que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, et accessible par l’oeuvre de Christ, et qui en parlent à leurs frères, avec un amour vrai pour leurs âmes, ceux-là ne sont pas légalistes,.Ils prennent le risque de déplaire, ils exhortent selon la vérité, et ils soutiennent ceux à qui ils prêchent par d’instantes prières afin que le Saint-Esprit fasse son oeuvre dans les coeurs. Ils en viennent à se taire parfois, ou à s’éloigner mais ils prient pour ceux qui les méprisent et les traitent de légalistes ou de fanatiques. Ils savent que ceux qui ont pour Dieu leur ventre (leur chair) auront pour fin la perdition, et ils sont d’accord avec Dieu pour ne pas laisser perdre des âmes qui ont coûté si cher à Son Fils.
    Dans ces temps de la fin, il y a des sujets qui nous tiennent particulièrement à coeur, et le légalisme fait partie de ces « abcès » de l’Eglise officielle, quoique je ne crois pas que cela puisse perdurer dans le coeur des vrais chrétiens. C’est donc souvent le cheval de bataille (avec l’apostasie) des partages entre chrétiens. Cependant, ce n’est pas parce que l’on dénonce une hérésie que pour autant on parle selon la vérité. C’est une subtilité de l’ennemi de renchérir sur ce qui nous offusque, tout en mélangeant la vérité avec la mensonge afin de nous égarer.
    Il y a du vrai dans l’article, mais c’est imprécis et mélangé à du faux. Je ne « sens » pas que cela vient de Jésus, je ne reconais pas sa voix. Ceci dit, cela n’engage que moi et je ne prétend pas à enseigner ni surtout influencer les autres. Que chacun interroge Dieu. D’ailleurs que le Seigneur nous éclaire en toutes choses et nous donne du discernement afin que nous ne soyons pas séduits.
    Qu’Il bénisse Josué aussi, qu’Il vous bénisse tous.

  4. raquinard dit :

    Ma chère marie noël,
    Ton commentaire est aussi vague lol , je ne dit pas cela pour entrer en conflit, Dieu nous garde de ce genre de bêtise charnelle , le problème c’est que la majorité des chrétiens d’aujourd’hui sont marqués par leurs arrières plans religieux catholiques pour la plupart. Mais surtout religieux, et des erreurs doctrinalles importantes sont propagées dans l’église et aussi des choses qui apportent de la confusion dans l’interprétation. Quand tu parles d’être saint comme Dieu, sa porte a confusion car généralement les gens pensent qu’il faut arriver a un niveau de sainteté comme Dieu ce qui est impossible. Mais je sais une chose, c’est que Dieu me vois aussi saint que Jésus et ce, même quand j’ai des manquements, car il es mort une seule fois !
    Et j’ai à cause de sa mort et de sa résurrection, était rendu saint et juste pour toujours ! « HEBREUX 10 V 10 A 14  » ensuite, pour ce qui est de savoir si quelqu’un est une brebis du seigneur j’aimerai préciser que si quelqu’un est né de nouveau il est devenu une habitation de Dieu en esprit, il est passé de la mort à la vie… De la puissance des ténèbres, à celle de Dieu, et il est devenu une brebis du seigneur et ce, en dépit de ses manquements. Le salut est un don gratuit, et Dieu ne se repend pas de ses dons ! Dieu est amour ! Il veut que tous les hommes soit sauvés et que tous parviennent à la connaissance de la vérité qui est  » jésus « . Si il y a un problème dans l’église aujourd’hui, c’est bien le légalisme . J.Raquinard

  5. raquinard dit :

    J’aimerai ajouter que 1 corinthiens 13 dénonce toute forme de légalisme, donc amen Flo

  6. sounard dit :

    Bonjour à tous !
    A ce sujet j ai lu hier le livret de Witness Lee et Watchman Nee  » les éléments fondamentaux de la vie Chrétienne que l’on peut se procurer gratuitement sur http://www.RhemaInc.org qui est un merveilleux témoignage de l’Amour de Christ qui nous a sauvé par pure grâce, scellé dans notre esprit en Lui ; qui a fait de nous DÉFINITIVEMENT des enfants de Dieu….et qui a TOUT accompli…reste à nous de le savoir et de connaitre le cadeau du sang de Christ…….s Il peut permettre que le corps meure l’esprit lui sera sauvé…..scellé en Lui….

  7. Flo dit :

    Chère Sounard,
    Je ne connais pas le site que tu as cité. Quant-aux enseignements de Watchman Nee ils sont édifiants, mais je trie aussi.
    (Je rappelle que je ne peux pas vérifier tous les liens en détail, et que dans ce que j’édite je ne peux tout trier dans ce même détail non plus, car sinon je restreindrai l’action du Saint-Esprit qui veut utiliser certaines choses pour l’édification commune. Que chacun se mette devant Dieu lui-même, selon ce qu’il a reçu de LUI).
    Je pense et répète encore et toujours qu’il faut vraiment tout passer au tamis de la Parole et du Saint-Esprit de Dieu lui-même, car parfois les choses les plus « édifiantes » peuvent aussi avoir leur lot de mensonges. Je crois que c’est ce que notre Soeur bien aimée a voulu exprimer avec force ici et je la rejoins sur cette exhortation.
    Tout comme Dieu, je ne tiens pas compte des temps d’ignorance des individus que je connais de près ou de loin, du dehors surtout. Mais lorsqu’il s’agit de mes semblables en Christ, je préfère mettre en avant la prédication de la croix qui est le coeur de la Parole du Christ, et qui atteste de ce que tu viens de dire, mais qui précise que cela a tout de même un prix… Le sang versé !
    C’est la grâce de Dieu qui est gratuite, mais son sang a été là pour qu’Il devienne le rémunérateur de tous ! Si Christ nous a lavé de nos péchés et qu’IL est devenu malédiction sur le bois (Galates 3.13) pour emporter dans Sa mort celle-ci, et tout ce qu’elle renferme avec Lui (avec tous ceux qui lui appartiennent désormais par la foi) pour nous, alors en acceptant de le suivre et de porter notre croix, nous sommes rendus participants à la Gloire à venir en LUI. Mais ne nous leurrons pas, il s’agit là d’une véritable marche par l’Esprit qui nous fait tendre vers la perfection que Dieu a créé en nous par Christ vivant en nous (Galates 2.20) et qui implique d’aller toujours plus vers la purification et la sanctification sans lesquelles nul ne verra le Seigneur (Hébreux 12.14) !
    Dieu m’a ouvert les yeux sur la difficulté de juger de tout, mais en m’encourageant à le faire déjà pour moi-même, car il faut déjà que le discernement soit parfait en nous et si nous avons un péché non confessé, il se peut qu’un voile soit posé (même momentanément) sur celui-ci. Je sais combien la puissance de péché est présente et que c’est elle qui me juge moi-même chaque fois que je me laisse tenter par la chair ! Alors oui, je patiente et j’encourage les membres du Corps de Christ à apprendre toujours d’avantage à connaître leur Seigneur et Maître, en méditant Sa Parole, en la présence de Son Saint-Esprit, plus que par d’éternelles exhortations que Paul a déjà si bien adressées lui-même à toute l’Eglise !
    Mais cela ne veut pas dire que je vais fermer les yeux sur un péché qui saute aux miens, par la grâce que Dieu me fait de le constater. Dans ce cas j’ai un devoir de m’exprimer, nous en avons tous et toutes un d’ailleurs, spirituellement. Le tout est de savoir quel esprit nous conduit alors en le faisant.
    Voilà pourquoi je mets certains articles à disposition sur mes blogs, pour l’édification et le perfectionnement de tous, pour que chacun puisse méditer, personnellement, selon ce qu’il a reçu directement du Saint-Esprit en lisant. Puisse-t-il ouvrir nos yeux spirituels toujours plus grands, et nous conduire toujours dans toute la vérité, au Nom de Jésus, amen !
    Flo.

  8. sounard dit :

    :-)) tout à fait d accord à ce que tu rajoutes qui est christique!!
    Amen! QUE LE DIEU SAINT NOUS SANCTIFIE …oui celà a eu un prix LE SANG DE CHRIST …OUI pour mettre en avant la prédication de la croix!!! et même à des inconvertis….L Esprit me pousse comme celà….
    Merçi pour ton blog.

  9. Flo dit :

    Chère sounard,
    Que toute la Gloire soit à Dieu Seul pour tout ce qu’Il fait en nous, pour nous et pour tous, alléluia !
    Bonne suite à toi, Flo.

  10. Marie-Noëlle dit :

    Cher Josué,
    Tu as raison, j’aurais dû citer les versets exacts de la Parole en ce qui concerne notre sainteté concrète et pratique. Il est écrit dans 1 Pierre 1 : « mais puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit vous serez saints car je suis saint. » Pierre nous dit donc que nous devons nous comporter saintement (et je crois que cela implique aussi le « comportement » de nos pensées et de nos sentiments), et en même temps Pierre nous rassure en nous rappelant que cela viendra de Dieu. Il y a dans ce « vous serez saints car je suis saint » une bénédiction autant qu’un ordre, et c’est rendu possible parce que Jésus l’a accompli et que nous sommes les sarments attachés au cep. Concernant les manquements, on en a tous, cela n’enlève rien à notre sainteté « de base » si je puis dire qui est dans notre esprit nouveau, reçu à la nouvelle naissance. La sanctification est un processus, et on n’est pas tous « synchro ».
    Dieu a des priorités différentes pour chacun, ce qui favorise l’amour mutuel fraternel, puisque nous devons nous supporter et nous exhorter les uns les autres, ne serait-ce que par l’exemple. Nous devons accepter aussi d’être vus tels que nous sommes, avec ce qui n’est pas encore manifesté concrètement (quoique parfaitement accompli sur la croix), afin que nos frères, inspirés de Dieu, puissent intercéder pour nous « dans le bon sens » et non selon une idée fausse qu’ils se feraient de nous, ou selon leurs idées personnelles. Je veux dire par là que si je vois chez mon frère un fruit de l’esprit qui me fait encore défaut, je prie pour que le Seigneur me le donne aussi, et si je constate un manque chez un frère, je reconnais que je n’ai rien que je n’aie reçu, et aussi que tout ce que j’ai reçu de Dieu est bon, alors je le demande pour mon frère. Loin de moi la pensée de planter mon menton dans le crâne de mes frères, je crains Dieu !
    En ce qui concerne les dons sur lesquels Dieu ne revient pas, je crois qu’il s’agit plutôt des dons spirituels. On connaît tous des serviteurs de Dieu qui ont continué à évangéliser et à faire des miracles, tout en reniant le Seigneur par leur comportement. Jésus en parle dans Mathieu 7 (15 à 23). Et malheureusement, je crois qu’on peut perdre son salut, non pas comme on perd ses clés, mais en négligeant les avertissements de Dieu et en marchant selon la chair comme c’est écrit dans Jude.
    Pour en revenir à cette question de vivre la sainteté d’une manière concrète, rassure-toi, je ne me contrains pas à apprendre par coeur des règlements tirés de la Parole de Dieu. Relis mon commentaire, je déteste le légalisme. Seulement j’ai foi dans la sanctification accomplie par Jésus, dans sa vie et sur la croix. Je la désire aussi et de plus en plus car je me sens mieux à chaque victoire de l’Esprit en moi. Par exemple, être débarrassé des craintes, des mauvaises habitudes alimentaires, et bien d’autres choses. C’est par des circonstances qui se renouvellent plusieurs fois qu’on passe ainsi des étapes. On se laisse avoir une fois, deux fois et un jour la tentation arrive (pour moi, c’était la colère ou la panique dans des circonstance de danger) et on crie (même silencieusement) à Jésus : « je te passe le relais, c’est ta vie qui doit gagner en moi! » et là on a la victoire. Pour d’autres choses, on change sans même se rendre compte ! Mais chaque changement nous fait grandir à la ressemblance de Jésus.
    Je ne garde rien de la religion catholique, je suis sauvée par grâce, je vis en nouveauté de vie, et cette vie nouvelle c’est celle que Christ a donné pour moi sur la croix. Je veux la voir se manifester jour après jour plus parfaitement. Je ne crois pas que le légalisme soit la plaie de l’Eglise de Christ, ni même l’anti légalisme qui est un nouveau légalisme ! Je crois que la plaie c’est la chair (non pas la chair âme+corps, mais la chair-puissance de satan).
    Je reconnais que je t’ai offensé car j’ai écrit d’une manière abrupte. Pardonne-moi frère, s’il te plaît. Seulement ne rejette pas ce que je dis sans l’apporter au Seigneur dans la prière s’il te plaît. Dieu nous a donné les uns aux autres, pour l’édification (et aussi la sauvegarde) du corps de Christ. On est dans la fin des temps, il faut être prudent, très prudent ! Il n’est pas question de « lol ou de mdr » dans la vie chrétienne, tu ne crois pas ? Il est question du salut de nos âmes, c’est sérieux.
    J’espère ne pas avoir été imprécise, mais de toute façons puisque Jésus a été fait malédiction pour nous sur le bois de la croix, nous bénéficions également de la délivrance de cette malédiction de Babel qui empêche les hommes de se comprendre. Nous nous exprimons de diverses manières, et nos écrits ou nos paroles ne vont jamais au bout de nos pensées. Le Saint Esprit compensera. Fais moi la grâce de croire que mon coeur est bien disposé envers toi et envers notre Sauveur à tous les deux.
    Je t’embrasse fraternellement en Christ, sois béni toi et toute ta famille.
    Que Dieu te garde et qu’Il se révèle à toi chaque jour d’avantage.

  11. Flo dit :

    Chère Marie-Noëlle,
    Je béni le Seigneur de ton attitude fraternelle et humble. Merci au Saint-Esprit pour l’édification commune et la communion fraternelle dans Son Amour, amen ! PS : C’est fait pour le reste, je l’avais repéré en modérant ;-) Loué soit le Seigneur ! Gloire à Dieu !
    Que Dieu te garde bien cachée en Jésus chère Soeur bien aimée du Seigneur, Flo.

  12. Amen !!!!!!!!!!!!
    Merci Marie Noel ! c’est riche et beni ! reste beni ma chere soeur !!
    Encore merci car ce que tu a ecrie est beni !

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